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Quelques danses de salon, histoires de danse

LES

DANSES DE SALON


Le rock'n roll

Tout le monde connaît la musique rock'n'roll qui a fait un tabac dans les années 54 à 70 et dont les stars comme Chuck Berry, Bill Halley ou Elvis Presley ont marqué les esprits.

Cette musique est caractérisée par un rythme très marqué par rapport au jazz et la prédominance de la guitare électrique. Avec l'évolution de la musique, la manière de danser évolue également. Les danses swing : lindy hop, jitterbug, be-bop, etc. qui s'appliquaient bien au jazz cèdent la place à la danse rock (abréviation de rock'n'roll) où les petites acrobaties disparaissent et les prises de mains se sophistiquent.

Cette manière de danser est, dans les années 60, influencée par la manière de bouger des stars de la chanson. Ce n'est qu'après coup que des professeurs de danse tentèrent de codifier les déplacements et mouvements.
 
 
 

Le cha cha cha

Tout débute en 1948, lorsque Enrique Jorrín réorchestre un morceau populaire mexicain en combinant deux rythmes cubains: le danzón et le montuno. Ce morceau fut enregistré et diffusé plus tard, en 1953, et il connut un grand succès sous le nom d'Engañadora. Les danseurs de l'époque repérèrent facilement les trois battements de bongo rapprochés caractéristiques de cette musique (rythme triple). Ce rythme de percussion se traduisit en un pas chassé dans la danse. Ce serait d'ailleurs le bruit des 3 glissements de pieds sur le sol du pas chassé qui donna le nom à la musique et à la danse : "cha cha cha", abrégé par la suite en "cha cha".

La danse en elle-même est issue de la rumba et du mambo qui se pratiquaient déjà depuis plusieurs années. Elle se diffusa très vite du continent américain vers l'Europe en 1954 en même temps que la musique.


La salsa          

La musique salsa prend ses origines dans le son (prononcer "sonne") cubain qui correspond à une musique apparue après la guerre d'indépendance de Cuba. Le son lui-même est fortement influencé par la culture des Caraïbes et de l'Afrique de l'ouest d'où sont issues de nombreuses familles cubaines. La domination de ce style de musique se prolongera jusque dans les années 1920.

 

En 1974, C'est Izzy Sanabria, designer graphique des studios Fania qui mélangent les différents sons cubains (Son, Guanguanco, Boléro, Mambo, cha cha cha, rumba, Timba...) et les assemblent sous un même nom : Salsa.

 
 
 
Le Paso-doble

Le nom paso doble signifie littéralement "deux pas", probablement parce cette danse est basée sur une simple marche stylisée.C'est dans le contexte des corridas d'Espagne (qui existent depuis le XVIIe siècle) qu'il faut situer les origines du paso doble. L'entrée des toréadors dans l'arène était accompagnée d'une musique au rythme marqué et au style martial. Au début du XIXe siècle, une danse se développa sur cette musique et dans cet esprit de corrida, lutte entre l'homme et le taureau. Le paso doble est associé à une mise en scène où l'homme joue le rôle du toréador et la femme joue le rôle de la cape... C'est pour cela que "l'habit de lumière" et l'attitude macho correspond bien au cavalier et la robe rouge et l'attitude provocante correspond à la cavalière. La scène finale du film "Ballroom Dancing" symbolise bien cet état de fait. L'ensemble de la danse consiste donc en un jeu entre le danseur, sa danseuse et le taureau imaginaire.


Le tango argentin            

À la fin du 19e siècle, de nombreux immigrants débarquèrent en Argentine principalement en provenance d'Italie et d'Espagne et se mêlèrent à la population autochtone. Ainsi, divers styles de musiques (et leurs danses associées) de sont mélangées pour donner le tango argentin: habanera cubaine, contradanza espagnole, candombé africain, mais surtout la milonga argentine.

La plupart des immigrants vers l'Argentine étaient de jeunes hommes qui eurent vite fait de dépasser en nombre les jeunes filles. Il leur apparut nécessaire de devenir de bons danseurs pour gagner les faveurs des filles et en particulier dans des établissements où il était possible de louer la compagnie des serveuses pour danser... ou plus dans certains cas. C'est ainsi que la danse tango naquit et évolua selon les échanges de techniques de guidage et de figures que les hommes réalisaient en l'absence d'école de danse.

L'âge d'or du tango se situe dans les années 1920 des États-Unis jusqu'en Europe. Après un déclin dans les années 50 (même en Argentine), le renouveau eut lieu dans les années 80 grâce à des spectacles et tournées mondiales de troupes spécialisés.
 
 
 

Les claquettes

La danse à claquettes est issue de plusieurs pratiques allant du "clogging" anglais (sorte de gigue dansée en sabots) aux danses et rythmes africains en passant par la danse traditionnelle irlandaise. Que ce soit du côté des origines européennes ou de celui des origines africaines, on retrouve un point commun dans le fait que les gens accompagnaient leur travail du son de leurs pieds frappés au sol.

Bien sûr, entre ces cultures, les rythmes sont différents et les traditions aussi. C'est cela qui a initié la diversité des pas que nous connaissons aujourd'hui. La rencontre s'est opérée à la fin du XIXe siècle et au début des années 1900 aux États-Unis avec, d'un côté, les ouvriers émigrants venant d'Angleterre et d'Irlande et, de l'autre côté, les esclaves africains.

Les mouvements qui scandaient le travail passèrent de la vie à la scène par le biais des "Minstrel Shows". Les Blancs grimés en Noirs faisaient le spectacle en imitant ces derniers. Jusque dans les années 1920, les frappes sont faites grâce à des semelles en bois en deux parties (sur des chaussures de cuir), mais devant l'usure rapide de celles-ci, on les remplaça définitivement par des plaques de métal, les fers (ou taps en anglais), qui pour autant sont de nos jours en aluminium. Pour l'anecdote, notons que les moins fortunés fixaient des capsules de bouteille sous leurs chaussures à la place de vrais fers.
Les spectacles de danse à claquettes devinrent de plus en plus techniques et étonnants grâce au Vaudeville et à la concurrence entre les diverses salles de spectacle aux USA. Le mélange des styles de numéros (comiques, acrobaties, danseurs de caractère, etc.) contribua à l'enrichissement des numéros de danse à claquettes par l'importation de nouveaux mouvements de plus en plus spectaculaires et innovants.
À cette époque, il était courant de se faire chorégraphier un numéro de claquettes par un professionnel et de l'apprendre en cours particuliers avant de le produire en spectacle.
De cette période, on connaît de nombreux artistes comme Bill Robinson, Honi Coles, John Bubbles, les Nicholas Brothers, etc.

La valse viennoise

La valse viennoise, qui contient dans son nom celui de la ville de Vienne en Autriche, permettait aux jeunes gens de bonne famille de flirter avec l'aval de la société et donc de nouer des liens avec le sexe opposé en toute quiétude. Il est à noter que les partenaires étaient plus distants l'un de l'autre que ne le sont les danseurs de valse viennoise d'aujourd'hui. Ceci autorisait des regards complices et des discussions entre partenaires... qui n'auraient pas pu se faire en dehors de la salle de bal.


La valse viennoise fit son entrée en France en 1780 (la reine était autrichienne...) et n'acquit son caractère chorégraphique définitif que vers 1820. C'est à partir de cette date qu'elle connut un essor important jusqu'au début du XXe siècle au point d'éclipser toutes les autres danses.
 

Textes recueillis sur notre site partenaire https://www.ultradanse.com/, que nous remercions infiniment.